Si vous voulez générer un revenu passif, ne devenez pas indépendant !

Ester Ramos
4 min readNov 12, 2021

“Bonjour, J’ai lu vos réponses, j’ai l’intuition que vous pouvez m’aider.

Peut-on échanger svp ?

Hervé”

Voici le message que je retrouve dans ma boîte mail il y a quelques semaines.

Je lui réponds en lui proposant un créneau téléphonique.

Le jour J, Hervé à l’air nerveux.

Il m’explique la situation : il a passé 15 ans dans son entreprise, il a gravi les échelons, mais il en a marre.

Il ne supporte plus :

- sa hiérarchie,

- les rapports artificiels avec ces collègues,

- les objectifs de plus en plus stupides qu’il doit remplir.

Il veut lancer son activité, mais il se demande si ça vaut bien la peine.

S’ensuit une longue tirade sur la difficulté à faire du business en France à cause des impôts et de la complexité administrative.

Il me cite l’exemple de son beau-frère qui a dû déposer le bilan suite à une erreur de l’Ursaff.

À ce moment-là, je comprends que je ne pourrais pas l’aider.

Bien sûr, je n’ai pas été aussi brutale.

Je sais faire preuve de savoir-vivre et respecter les conventions sociales.

Je vous partage cette anecdote car nous avons tous un Hervé dans nos vies.

Et attention, je ne le juge pas.

J’ai été Hervé à une époque de ma vie.

Simplement, après avoir pris de nombreuses claques, j’ai compris 3 choses.

Attention aux âmes sensibles, je vais dire des choses très dures.

1. Le rôle de la victime est réconfortant

On peut se dire que la vie est telle qu’elle est et qu’il n’y a pas d’alternative.

On peut trouver un bouc émissaire parfait pour notre mal-être.

Souvent c’est l’état, notre famille, notre entourage ou notre milieu social.

Je ne nie pas le déterminisme social, mais le milieu ne fait pas un destin.

Trouver un responsable externe à nos souffrances est plus facile que d’assumer nos propres responsabilités.

2. Face à une situation déplaisante, il y a deux possibilités :

Face à une situation inconfortable, il n’y a pas dix mille solutions.

Option 1. Accepter la situation.

Dans ce cas, on peut se dire que c’est une situation provisoire.

On peut mettre en place des choses pour rendre la situation plus agréable.

Si on prend mon exemple, je savais que mon job dans une banque en ligne n’était pas le job de ma vie.

Quand j’ai senti que j’approchais de la fin d’un cycle, j’ai demandé un 80% pour me laisser le temps d’explorer d’autres choses.

Il existe d’autres possibilités :

-> Se former le soir et le week-end,

-> Démissionner et pendre un job alimentaire à mi-temps,

-> Économiser, démissionner et se former

Option 2. Refuser la situation

Dans ce cas, on quitte la situation ou on la change.

Je ne dis pas que c’est facile.

Quitter un emploi après 15 ans est extrêmement compliqué.

Cela implique de remettre en question son identité, de questionner ses habitudes et ses croyances.

De ce fait, cela signifie qu’il faut renoncer à son statut et à son confort.

Pourtant, il faut savoir tourner des pages.

Cela nous amène au 3e point.

3. On ne peut pas sauver une personne qui ne veut pas changer

Hervé attend un sauveur.

Il est prêt à payer cher une personne qui lui dira exactement quoi faire.

Il veut que je lui trouve sa mission de vie.

Il veut que je lui trouve un business automatique qui lui rapportera plusieurs milliers d’euros par mois sans travailler.

Déjà si je connaissais un tel bon plan — j’aurais lancé l’affaire.

Surtout, je ne peux pas savoir ce qu’il veut à sa place.

Je ne peux pas lui promettre que l’entrepreneuriat le rendra heureux.

Au contraire, dans son état d’esprit actuel, cela peut-être destructeur.

Hervé idéalise l’entrepreneuriat, mais pour quoi faire ?

Il ne sait pas.

Il ne voit que les bons aspects :

  • pas d’horaires,
  • pas de collègues,
  • pas d’objectifs stupides.

C’est vrai l’entrepreneuriat offre une grande liberté.

Mais il s’accompagne aussi d’un paquet d’emmerdes : l’administratif, les clients insatisfaits, l’incertitude, la solitude…

Hervé en a vaguement conscience mais il est perdu.

” Écoutez Hervé.

De ce que j’ai entendu, je ne sais pas vous aider.

La vie m’a appris qu’il n’y avait rien de passif dans le fait de générer un revenu passif.

Et je pense sincèrement que vous devez poursuivre l’introspection.

Je peux vous recommander des accompagnements pour vous aider à clarifier vos envies et voir si l’entrepreneuriat est la solution qu’il vous faut.

Pourquoi vouloir entreprendre (à part pour générer un revenu passif) ?

Tout le monde ne doit pas devenir entrepreneur — et c’est très bien.

Par contre, si après cette introspection vous avez une ou deux idées — je pourrai vous aider à créer votre activité”.

Tous les mardis je partage des ressources pour les indépendants curieux désirant monétiser leurs multiples talents https://buff.ly/3tChKoF

--

--

Ester Ramos

Storypreneur : J’aide les créateurs à écrire leur légende personnelle grâce au marketing karmique. Tous les mardis, reçois Storytime pour créer ta vie