Nous sommes lundi 12/01 il est 9h30. Claire vient d’arriver à Lyon pour poursuivre ses études.
À l’époque, elle s’apprête à rentrer à Sciences Po. Elle est enthousiaste comme jamais.
Elle a tellement rêvé de ce moment. Le moment où on prend son envol vers la liberté. Le moment où on décide les études qui nous passionnent.
Elle n’a aucune idée de ce qu’elle va devenir, mais peu lui importe. Elle a l’impression que tout est possible. En plus, elle a tellement travaillé pour préparer ce concours.
Le premier jour, elle rencontre Annabelle. Annabelle est issue d’un milieu aisé. Elle a toute la confiance que Claire n’a pas. Dès les premiers instants, une foule s’agglutinait devant elle pour l’écouter parler. Annabelle avait une aura incroyable. …
30 ans représente toujours un cap. On le perçoit avec angoisse ou sérénité. Souvent, on en profite pour tirer un bilan et faire le point.
De mon côté, j’ai décidé de revenir sur les leçons de vie apprises ces dix dernières années.
C’est l’occasion de regarder le chemin parcouru, mais aussi de transmettre ces choses que j’aurai aimé savoir.
À 20 ans, je pensais que réussir signifiait acquérir. Acquérir une position, des biens matériels et de l’argent.
À 30 ans j’ai compris que cette vision de la réussite n’était pas la mienne. …
Je viens d’écrire et d’autopublier mon premier livre : Rater sa voie pour réussir sa vie.
Ce livre n’est pas un roman mais plutôt un mélange entre le récit de vie et le manuel.
Ce livre traite :
C’est l’aboutissement d’une histoire qui a débuté il y a plus de cinq ans. Cinq ans c’est long.
Je pense sincèrement que ce délai aurait pu être divisé par deux ou par trois si je n’avais pas fait autant d’erreurs. …
L’autoédition permet à tous ceux qui le veulent de publier et de vendre leur livre. Toutefois, tout n’est pas rose. Auto-publier un livre est un parcours du combattant. Il m’a fallu près de deux ans avant de pouvoir appuyer sur le bouton « publier ». J’ai écrit l’article que j’aurai aimé lire avant de me lancer dans cette aventure. J’y détaille les raisons qui m’ont poussée à choisir l’autoédition.
Mon histoire commence en juin 2018. Je me lance dans le blogging car je me pose énormément de questions sur le sens de ma vie, sur la crise écologique et sur la place du travail. J’écris pour clarifier ma pensée. …
Je viens de lire le dernier article de Zat Rana et encore une fois j’ai adoré !
J’ai donc décidé de le traduire pour les non-anglophones :
Dans la vie vous avez deux options : survivre ou vous épanouir. Survivre, c’est limiter les inconvénients, c’est éliminer le risque d’échec, c’est répondre à vos besoins fondamentaux : vous nourrir, vous loger et vivre en sécurité. S’épanouir est une démarche très différente : il s’agit de tenter de transcender un état d’existence non pas par peur, mais par désir et par aspiration.
Courir pour éviter d’être mangé par un lion dans la savane est un mouvement inspiré par la peur. C’est quelque chose que votre corps est conditionné à faire parce que si ce n’était pas le cas, vos gènes finiraient par disparaître. De même, lorsque vous avez faim ou que vous avez besoin d’un semblant de sécurité, c’est votre corps qui utilise des impulsions pour vous dire de prendre soin de vous. Les corps qui, dans le passé, ignoraient ces impulsions ou fonctionnaient mal sous la menace ont disparu. C’est ce qui a conduit l’évolution par sélection naturelle — si vous n’avez pas la capacité de survivre dans un environnement particulier, alors votre code génétique ne parviendra pas à la génération suivante. …
Mon été a été placé sous le signe de la déconnexion.
J’ai délaissé les réseaux sociaux pendant 15 jours.
Je n’ai consulté Internet qu’occasionnellement.
Ma moyenne d’utilisation oscillait entre 0 à 15 minutes par jour.
Cette « détox digitale “était une première.
En effet, ma grande curiosité me pousse à l’hyperconnexion.
Je suis abonnée à une dizaine de newsletters, j’ai tendance à aller sur LinkedIn et Quora et à faire des recherches Google quotidiennement.
J’ai réalisé qu’Internet prenait une place importante dans ma vie.
Or, je peux développer rapidement des comportements addictifs.
Mon expérience en matière d’addictions m’a appris qu’il fallait se forcer à prendre du recul avant de tomber dans un rouage infernal. …
Pour moi, un job idéal signifiait : un job intéressant + bien rémunéré
Je pensais que trouver ce job idéal me rendrait heureuse. Cette vision correspondait aux promesses que l’école et mes parents m’avaient faites. Puis j’ai compris, après de multiples expérimentations, que le job idéal n’existait pas.
Tout est question d’équilibre.
Même la plus belle vue du monde attire des moustiques. Cette lucidité ne m’a pas empêchée de m’interroger sur le sens de ma vie. C’est ce qui m’a conduite à découvrir le concept d’IKIGAI.
La question du job idéal est alors revenue sur le tapis. J’ai cru m’être trompée. J’ai cru qu’il fallait trouver le job idéal pour parvenir à l’IKIGAI. Cette pensée a hanté mes nuits. Je suis légèrement obsessionnelle quand j’ai une idée en tête ! Puis j’ai reconsidéré cette croyance. Dans cet article, je vais vous livrer les conclusions auxquelles je suis arrivée. …
Cette question fait écho au roman la tache de Philippe Roth.
La tache est un des meilleurs romans que j’ai lu depuis des années.
Je l’ai dévoré en quelques jours.
Il est tombé au bon moment.
J’ai dû remettre en question ma tendance au “ control freak “ pour apprendre à “ lâcher prise “ et à me libérer des injonctions que j’avais intériorisées sans m’en rendre compte.
Le roman la tache fait écho à ce questionnement.
Il retrace l’histoire d’un homme, Coleman Silk, qui a renié ses origines pour réussir socialement.
Mais malgré tous ses efforts pour contrôler sa vie, il est rattrapé par son destin. …
La question du sens prend une place très importante pour la génération née entre la fin des années 70 et le milieu des années 90.
Bien sûr, tout le monde ne cherche pas à trouver du sens par son travail mais de nombreuses personnes se posent ou se poseront un jour la question du sens qu’ils veulent donner à leur vie.
Certains trouveront du sens en fondant une famille. D’autres en voyageant. D’autres en créant une entreprise ou encore en s’engageant pour une cause qui les dépasse.
La question du sens au travail est intéressante car le travail a encore une place prépondérante dans notre société pour définir l’identité d’un individu. …
La réponse à cette question se trouve dans le livre Etes-vous indispensable ?: Libérez le linchpin qui est en vous… écrit par Seth Godin.
Dans ce livre, Seth Godin nous fait une révélation.
Au 21e siècle, on ne recrute plus sur la base d’un diplôme mais sur la base d’une personnalité.
L’avenir n’appartient ni aux développeurs ni aux entrepreneurs.
L’avenir appartient aux artistes.
Pour Seth Godin, un artiste est une personne qui utilise ses ressources intérieures dans son travail : il est créatif et engagé.
Un artiste est une personne qui ose, qui défie le statu quo et qui est généreux. …